Le premier jour, la nuit a été plus courte que prévu ! Réveillée à 5H par le muezzin ! C'est assez bizarre quand on ne s'y attend pas ... Retour dans les bras de Morphée ... pour être à nouveau réveillée mais par l'âne cette fois ! Bref, première nuit assez mouvementée !
Au petit déjeuner, rencontre avec les autres bénévoles : Françoise, Lolo et ses parents, et bien sur Awa.
Puis programme chargé pour le reste de la journée (jeudi était un jour férié). Nous avons pris le taxi pour aller à Ndangane avec Julie, Françoise et Awa. Premier contact avec les locaux donc. C'est dépaysant. Le Sénégal est le pays de la "teranga", l'hospitalité. Et il mérite vraiment ce titre !
Lorsqu'on se promène, les enfants veulent tous nous serrer la main, tous les gens nous disent bonjour, nous demandent nos noms (et les retiennent très bien d'ailleurs) et demandent si ça va. Leur accueil est impressionnant !
Nous avons été invités par Sémou à prendre le thé dans une cabane sur la plage.
Toute une cérémonie ! Il y a trois sortes de thé qui se boivent dans l'ordre suivant :
amer comme la mort,
doux comme la vie,
sucré comme l'amour.
Et la préparation est très longue :
Avec, en prime, un concert privé !
C'était magique ! Simple mais magique (nous avons d'ailleurs eu droit à une leçon de vie des musiciens : rien de vaut ne la simplicité).
Puis repas traditionnel chez Ousmane. Elle nous a préparé du thiébou yap, un plat constitué de riz avec de la viande et des légume. C'est vraiment excellent ! Il y avait le grand plat au milieu de la table et chacun se servait dedans avec une cuillère.
Julie s'est fait une amie : Mariama, la fille d'Ousmane
Après un nouveau thé, visite des boutiques : Julie c'est fait enlevée par une dame qui voulait lui vendre des bracelets : "Tiens essaye celui-là" et plus Julie disait non, plus elle faisait de noeuds avec le bracelet !
Nous avons aussi découverts la clime sénégalaise.
Le seul problème, c'est que si quelqu'un va voir une boutique, tous les autres commerçants lui dise de venir voir la leur. Et bien sûr, il ne faut pas oublier de négocier ! Les négociations sont normales et, en conséquences, certains commerçants fixent des prix bien supérieurs aux prix réels ! Certaines négociation, même si elles en valent la peine, sont parfois très longues. Donc courage !
Nous sommes retournées voir Ousmane, qui est couturière. J'ai aussi rencontré Camille, une bénévole du centre mais qui habite dans une courée de Diofior.
Retour en taxi. Repas du soir à nouveau traditionnel chez Yassine : du maffé.
Nous attendions le retour de la chasse, un évènement qui a lieu une fois par an à Diofior. Nous avons été bien déçues car rien à voir avec ce qu'on nous avait raconté. Tant pis !
Et enfin, au lit ! Demain, premier jour d'école !!!
PS : une courée est un ensemble de cases où vit toute la famille (grands-parents, oncles, enfants ...)
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